MES PREMIERES ANNEES EN GRECE
Le plus facile a été de prendre ma décision de venir m'installer en Grèce pour rejoindre l'homme de ma vie.
Avec du recul, le plus difficile fut et est encore d'être séparée de ma famille.
Le fait de laisser mon boulot qui me plaisait énormément, puisque j'avais eu la chance de trouver dès la fin de mes études ce poste dont j'avais rêvé, m'a peu touché par rapport au reste qui m'attendait.
Avec la réalité grecque des années 90 (je suis arrivée en Grèce en 1988) ce fut un choc. Habituée à la ville, je me suis retrouvée, seule, dans la capitale grecque assez loin du centre cependant. Assez pour me sentir complètement isolée du monde. Le monde entier pour moi à l'époque c'était Paris. Le quartier qu'avait choisi mon futur mari était proche de chez sa soeur et surtout facile d'accès pour arriver à mon nouveau travail (que j'avais d'ailleurs trouvé directement de France). L'appartement que nous avions loué à l'époque était vraiment agréable, bien éloigné des apparts français sombres et sans balcons. Ensoleillé et très lumineux, mon premier chez-moi m'a facilité la vie.
Le seul hic : Ce quartier situé dans le nord-ouest d'Athènes que j'habite toujours d'ailleurs en passant, était loin de tout ! C'est un quartier je dirais "ouvrier", qu'on pourrait qualifier de "défavorisé" par rapport aux quartiers du nord-est d'Athènes.
Autre point assez important, rien aux alentours. Une petite supérette à l'époque où nous trouvions tout ce qu'il fallait pour un Grec, et peu pour moi habituée aux supermarchés français ainsi qu'un kiosque qui vendait un peu de tout. Mais bien sûr rien à voir avec ce que nous trouvions en France.
Ce qui m'a le plus manqué à l'époque ?
Du lait frais, la baguette et le croissant du dimanche ... La viande bien coupée du boucher ... Le poisson il fallait l'acheter sur le marché du samedi et comble d'horreur, le nettoyer soi-même ! Moi qui n'aimait pas le poisson, c'était l'enfer.
Le téléphone qui était pratiquement impossible d'obtenir en Grèce. Il fallait attendre pendant des années avant d'avoir une ligne, ou l'acheter à prix fort à des particuliers.
Ce qui a changé ma vie à l'époque ?
Ce rythme de vie complètement différent de celui vécu à Paris. On prenait le temps de vivre. Le soleil, les terrasses, les week-ends en bord de mer (les plages des alentours d'Athènes sont si proches!). Bref tout ce qui fait le charme de la Grèce.
Les mauvais moments de ces premières années en Grèce ont été les fêtes de fin d'année, les anniversaires de ma famille que je n'ai pas pu partager et la distance.
(suite et prochain article : MON PARI PROFESSIONNEL)
Avec du recul, le plus difficile fut et est encore d'être séparée de ma famille.
Le fait de laisser mon boulot qui me plaisait énormément, puisque j'avais eu la chance de trouver dès la fin de mes études ce poste dont j'avais rêvé, m'a peu touché par rapport au reste qui m'attendait.
Avec la réalité grecque des années 90 (je suis arrivée en Grèce en 1988) ce fut un choc. Habituée à la ville, je me suis retrouvée, seule, dans la capitale grecque assez loin du centre cependant. Assez pour me sentir complètement isolée du monde. Le monde entier pour moi à l'époque c'était Paris. Le quartier qu'avait choisi mon futur mari était proche de chez sa soeur et surtout facile d'accès pour arriver à mon nouveau travail (que j'avais d'ailleurs trouvé directement de France). L'appartement que nous avions loué à l'époque était vraiment agréable, bien éloigné des apparts français sombres et sans balcons. Ensoleillé et très lumineux, mon premier chez-moi m'a facilité la vie.
Le seul hic : Ce quartier situé dans le nord-ouest d'Athènes que j'habite toujours d'ailleurs en passant, était loin de tout ! C'est un quartier je dirais "ouvrier", qu'on pourrait qualifier de "défavorisé" par rapport aux quartiers du nord-est d'Athènes.
Autre point assez important, rien aux alentours. Une petite supérette à l'époque où nous trouvions tout ce qu'il fallait pour un Grec, et peu pour moi habituée aux supermarchés français ainsi qu'un kiosque qui vendait un peu de tout. Mais bien sûr rien à voir avec ce que nous trouvions en France.
Ce qui m'a le plus manqué à l'époque ?
Du lait frais, la baguette et le croissant du dimanche ... La viande bien coupée du boucher ... Le poisson il fallait l'acheter sur le marché du samedi et comble d'horreur, le nettoyer soi-même ! Moi qui n'aimait pas le poisson, c'était l'enfer.
Le téléphone qui était pratiquement impossible d'obtenir en Grèce. Il fallait attendre pendant des années avant d'avoir une ligne, ou l'acheter à prix fort à des particuliers.
Ce qui a changé ma vie à l'époque ?
Ce rythme de vie complètement différent de celui vécu à Paris. On prenait le temps de vivre. Le soleil, les terrasses, les week-ends en bord de mer (les plages des alentours d'Athènes sont si proches!). Bref tout ce qui fait le charme de la Grèce.
Les mauvais moments de ces premières années en Grèce ont été les fêtes de fin d'année, les anniversaires de ma famille que je n'ai pas pu partager et la distance.
(suite et prochain article : MON PARI PROFESSIONNEL)
Commentaires
Je suis également mariée à un grec depuis 8 ans et mon mari compte rentrer en Grèce l'année prochaine. Ses parents et sa yaya tentent de nous dissuader car ils estiment que vivre en Grèce est devenue, très dur car les temps ont changé. Mais mon mari tient bon et désire réaliser son rêve et me dit tous le temps 'si on n'ose pas franchir le pas, en sachant que nous n'avions rien à perdre, on le regrettera un jour'.
Pourrais-je vous poser des question sur la vie en Grèce?
PS : votre blog reflète votre joie de vivre malgrès les difficultés financières existants en Grèce.
Sincères salutations
Personnellement je ne pense pas que la vie en Grèce soit plus difficile qu'ailleurs. Tout dépend du métier de votre mari et de son ardeur au travail. La récession et la situation financière mondiale bien sûr n'aide pas mais comme votre mari je suis persuadée qu'il faut essayer afin de ne pas regretter, je ne peux qu'encourager ce genre de démarches.
Des moments difficiles il y en a comme partout.
Je n'ai jamais regretté d'être venue en Grèce. Il n'y a peut-être pas les facilités françaises administratives mais les gens ici savent prendre le temps de vivre.