PLUS QUE 15 JOURS AVANT LES ELECTIONS
Bon, il faut avouer que ces derniers je suis à bout d'idées. Pas de courage, pas d'inspiration, ce doit être ce mois de septembre complètement pourri qui me ronge...
Il faut bien dire que septembre cette année, c'est plutôt la pouasse. Encore heureux que je travaille et que je ne suis pas en vacances. J'ose à peine imaginer la déception des touristes venant en Grèce, pour y trouver le soleil, et qui n'ont eu droit qu'à de grosses giboulées !
Septembre 2009 : peu avant la fameuse Foire de Thessalonique, le Premier ministre annonce ce que certains redoutaient et que d'autres espéraient : LES ELECTIONS.
Les élections législatives en Grèce c'est une histoire de famille :
Caramanlis, Papandréou.
Droite-gauche.
De l'oncle au neveu et du père au fils.
La politique appartient à la société. Chaque famille grecque qui se respecte a toujours son "petit grain de sel" à apporter. Pas de tabou, on discute en famille, entre amis. On se déchire, mais jamais pour bien longtemps. La politique, c'est aussi une histoire d'éducation.
Les kafenions (bistrots grecs) sont bondés. Les papous (grands-père) se retrouvent matin et soir autour d'un café grec et commentent l'actualité. Même la femme du ménage y apporte son expertise.
Un espoir pointe, parce que c'est ça aussi la politique en Grèce, Une envie de changement pour voir ce que peuvent faire les autres ... Et quand on parle des autres, n'allez tout de même pas trop loin ! droite-gauche / gauche-droite, de l'oncle au neveu et du père au fils !!!
Et moi, dans tout ça ??? Française, j'habite depuis des lustres en Grèce et je n'ai jamais fait le grand pas. Celui qui me permettrait grâce à la nationale grecque, de voter aux législatives.
Je me suis inscrite sur les listes municipales depuis que cela est autorisé en Europe. Cela me semblait tellement naturel de voter pour la ville où j'habite depuis 20 ans.
Le grand pas : acquérir, par le mariage, la nationalité hellénique.
Cela ne me ferait pas perdre ma nationalité française, mais si j'avais fait ce choix, j'aurais eu l'impression de rejeter en quelque sorte une partie de moi-même. C'est en fait une des dernières choses qui me rattachent d'une façon unique et administrativement à la France. On ne partage pas sa nationalité ! Bon ce ne sera pas encore pour cette fois.
Mes filles, qui ont la double nationalité, n'auront pas à se poser la question mais je ne les sens pas réellement attachées à l'identité politique française. Elle me pose la question, bête et méchante : pourquoi ne voterais-tu pas Maman ?
Pour ceux que cela intéresse :
- le premier grand débat entre tous les chefs de liste aura lieu aujourd'hui, 21 septembre, à 20 heures sur les chaînes publiques et seront retransmises sur toutes les chaînes privées.
- ultime arène : demain, 22 septembre, le duel entre "hauts de ce monde". Kostas Caramanlis, actuel Premier ministre, et Georges Papandréou, pressenti par les sondages comme prochain Premier ministre.
Les élections législatives en Grèce c'est une histoire de famille :
Caramanlis, Papandréou.
Droite-gauche.
De l'oncle au neveu et du père au fils.
Il faut bien dire que septembre cette année, c'est plutôt la pouasse. Encore heureux que je travaille et que je ne suis pas en vacances. J'ose à peine imaginer la déception des touristes venant en Grèce, pour y trouver le soleil, et qui n'ont eu droit qu'à de grosses giboulées !
Septembre 2009 : peu avant la fameuse Foire de Thessalonique, le Premier ministre annonce ce que certains redoutaient et que d'autres espéraient : LES ELECTIONS.
Les élections législatives en Grèce c'est une histoire de famille :
Caramanlis, Papandréou.
Droite-gauche.
De l'oncle au neveu et du père au fils.
La politique appartient à la société. Chaque famille grecque qui se respecte a toujours son "petit grain de sel" à apporter. Pas de tabou, on discute en famille, entre amis. On se déchire, mais jamais pour bien longtemps. La politique, c'est aussi une histoire d'éducation.
Les kafenions (bistrots grecs) sont bondés. Les papous (grands-père) se retrouvent matin et soir autour d'un café grec et commentent l'actualité. Même la femme du ménage y apporte son expertise.
Un espoir pointe, parce que c'est ça aussi la politique en Grèce, Une envie de changement pour voir ce que peuvent faire les autres ... Et quand on parle des autres, n'allez tout de même pas trop loin ! droite-gauche / gauche-droite, de l'oncle au neveu et du père au fils !!!
Et moi, dans tout ça ??? Française, j'habite depuis des lustres en Grèce et je n'ai jamais fait le grand pas. Celui qui me permettrait grâce à la nationale grecque, de voter aux législatives.
Je me suis inscrite sur les listes municipales depuis que cela est autorisé en Europe. Cela me semblait tellement naturel de voter pour la ville où j'habite depuis 20 ans.
Le grand pas : acquérir, par le mariage, la nationalité hellénique.
Cela ne me ferait pas perdre ma nationalité française, mais si j'avais fait ce choix, j'aurais eu l'impression de rejeter en quelque sorte une partie de moi-même. C'est en fait une des dernières choses qui me rattachent d'une façon unique et administrativement à la France. On ne partage pas sa nationalité ! Bon ce ne sera pas encore pour cette fois.
Mes filles, qui ont la double nationalité, n'auront pas à se poser la question mais je ne les sens pas réellement attachées à l'identité politique française. Elle me pose la question, bête et méchante : pourquoi ne voterais-tu pas Maman ?
Pour ceux que cela intéresse :
- le premier grand débat entre tous les chefs de liste aura lieu aujourd'hui, 21 septembre, à 20 heures sur les chaînes publiques et seront retransmises sur toutes les chaînes privées.
- ultime arène : demain, 22 septembre, le duel entre "hauts de ce monde". Kostas Caramanlis, actuel Premier ministre, et Georges Papandréou, pressenti par les sondages comme prochain Premier ministre.
Les élections législatives en Grèce c'est une histoire de famille :
Caramanlis, Papandréou.
Droite-gauche.
De l'oncle au neveu et du père au fils.
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